Sous titre: Et si pour trouver le sens de la vie, il fallait la perdre.

Attention, les toutes premières pages de ce roman sont d'une violence extrême, mais nécessaires pour accéder au sens de la vie. Et si pour trouver le sens de la vie, il fallait la perdre.

"Ce soir, je vais me suicider. Je viens juste de perdre ma femme et mes deux jeunes enfants. Je suis au bord de la falaise d'Étretat et je vais bientôt faire un dernier pas dans ma vie. Je regarde le ciel étoilé, les yeux me brûlent tellement mon esprit saigne. Je souffre trop et je dois le faire. Je dois sauter. Pourtant ce matin tout allait bien quand Sarah est partie pour l'école avec nos jumeaux, Lilian et Laura. Mais ils ont eu un terrible accident, un choc frontal contre un arbre. Apparemment Sarah téléphonait d'après les gendarmes. Je ne peux lui en vouloir car je passais moi-même souvent des coups de fil au volant. Cela aurait très bien pu m'arriver à moi aussi". 

Avec un tel choc dès le départ (à la manière d'Albert Camus, « Aujourd'hui, maman est morte. »), vous comprendrez que je ne peux pas en dire beaucoup plus sans dénaturer l'histoire et l'alchimie des émotions.

« Le sens de la vie » raconte l'histoire d'un homme qui souhaite se suicider. Il veut échapper à un drame absolu provoqué par une banalité. En effet, le héros a perdu brutalement toute sa famille à cause d'un simple coup de téléphone en conduisant. Ainsi le premier chapitre de mon roman provoque volontairement un choc psychologique, indispensable pour accéder ensuite au « sens de la vie ».

Cette intrigue bouscule nos conceptions du but de l'existence. Certes, c'est dérangeant de concevoir la fragilité de notre vie et de celle de nos proches, mais ce qui induit l'efficacité du scénario et la puissance émotionnelle de cette effroyable catastrophe, c'est que l'histoire se termine bien. Cette fin heureuse semble impossible au premier abord, mais l'écriture et la lecture ne libèrent-elles pas l'esprit?

Ce roman raconte une histoire touchante, elle vous montrera le sens de la vie.